Les Halles de Schaerbeek
— Brussel —

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Face à l’acharnement du Gouvernement fédéral, le secteur culturel s’en remet à la justice

Communiqué de presse

6 mai 2021

Le secteur culturel attendait énormément du CODECO du 23 avril dernier, qui, en principe, aurait dû lui être
consacré. Et, ce n’est pas faute d’avoir collaboré activement avec les Ministres afin de trouver une solution
pragmatique en vue d’une réouverture progressive, prudente et responsable, dès le 8 mai, moyennant le
respect des règles sanitaires en vigueur dans d’autres secteurs.

Toutefois, leurs espoirs se sont vus balayés d’un revers de la main : aucune possibilité de spectacles en
intérieur en mai et des jauges très insuffisantes de 50 personnes en extérieur, aucune perspective satisfaisante
à moyen ou long terme, des réouvertures conditionnées à des critères épidémiologiques sur lesquels
personne n’a aucun contrôle, et pas d’approche par types d’activités comme cela avait été annoncé.
La culture fait donc le même constat depuis plus d’un an : le Gouvernement persiste à la considérer comme
étant « non-essentielle », l’utilisant comme “sa” variable d’ajustement.

Aujourd’hui, le secteur culturel en appelle à la Justice

Ce 6 mai 2021, un groupe de fédérations et de personnes physiques ou morales, représentatif du secteur
culturel dans son ensemble, ont introduit une action en référé contre l'État
: ultime espoir d’obtenir sans
autre délai la reprise des activités culturelles avec public en intérieur et en extérieur.
Cette action vise non seulement à faire constater l’illégalité des mesures imposées, à l’instar d’autres décisions
rendues récemment en ce sens, mais également – et peut-être surtout – à dénoncer l’absence de
proportionnalité desdites mesures, dès lors que de nombreuses études scientifiques démontrent l’absence de
risque de contamination dans les lieux culturels. Par ailleurs, le secteur dénonce également la discrimination
dont il est victime depuis le début de cette crise.
Aujourd’hui, les choix ne sont plus uniquement sanitaires, mais bien politiques. Le secteur culturel ne peut
plus accepter les décisions de nos gouvernants : elles ont trop de conséquences sociales, économiques et
démocratiques.
Au-delà de ses revendications propres, le secteur culturel insiste sur le fait que son action vise également à
garantir l’accès à la culture pour tout un chacun.


Porte-paroles :
- Audrey Lackner, avocate au Barreau de Bruxelles : 0494/77.37.99
- Virginie Devaster : 0484/80.40.19
- Françoise Havelange : 0475/52.19.52
- Servaas Le Compte : 0495/50.84.08
- Pierre-Alain Breeveld : 0486/57.47.10

ANNEXE: LISTE DES REQUÉRANTS